Je rentre de chez les crapauds... aujourd'hui, avant-dernière journée avec mes nains... à 16h30, mon ventre se sert de les voir partir une énième fois, combien seront ils lundi à être absents pour ces derniers jours de classe ?? combien seront ils à qui je ne dirais pas au revoir... Le mien, Dormeur, je lui aie dit expréssément, que lundi était mon dernier jour, celui où je voulais lui dire au revoir, et qu'il avait interêt à être là... après avoir fait le malin toute la journée, il m'a promis droit dans les yeux qu'il serait là...

Et plus on s'approche de lundi plus le noeud se forme... Moi je pleure jamais, jamais en public, mais comment faire autrement, ça fait une semaine que leurs sourires me trouent le ventre... Même ceux que j'aurais bien étalés contre un mur il y a quelques jours, leurs grimaces sont gravées dans ma tête, et me manqueront c'est sûr, je me rapelle de tant de choses, et je suis pas assez naïve pour me dire que j'oublierais rien. Dans un an, les prénoms ne seront plus aussi évident, les anecdotes et les citations non plus. Je mélangerai les classes et les niveaux. Aujourd'hui, je sais qui maitrîse les retenues dans les additions et qui utilise quelle méthode pour les multiplications, qui confond le "c" et le "s", qui lit par syllabes ou par mot, qui apprécie quel adultes, qui mange quoi et qui part où en camp... mais dans un mois...

                                Je veux pas les laisser....

Ce matin, je me suis levée aux aurores... le marchand de sable m'a pas laissé dormir.. même si ça fait longtemps, ça me rapelle étrangement un autre matin... à préciser...

J'ai croisé Mamz'elle Cléclé quelques minutes sur msn, elle pestait sur le retard de son avion pour le mexique...  

Et puis, cette apres midi... mes enfants, le bourgeois gentihomme, presque 45 enfants sur scène, tous soi-disant "en grande difficulté"... ça ne les a pas empeché de réciter molière, d'apprendre des pages et des pages par coeur de les déclamer en criant malgrès le trac et la peur des trous de mémoire... des costumes presques d'époque et quatre fauteuils pour le décor. Au final, ça donne des tonnes de sourires, une grande fierté... Des enfants incapable d'ouvrir la bouche devant plus de trois personnes il y a quelques mois... ça a redonné l'appétit à certaines, le sourire et l'assurance à d'autres...  Ca valait le coup évidemment... et ça rassure. Même si c'est difficile, et que le départ s'annonce de plus en plus proche et de plus en plus dur, on voit parfois à quoi on sert...

 [ Ceci n'est pas un message caché sur ma réponse aux non dits... comme le reste c'est un des multiples cailloux et il ne mérite pas plus d'importance que les autres, c'est peut être simplement une jolie chanson... ]

Alors, tout d'abord, je n'aurai absolument pas compris que tu me répondes méchamment... Réellement. Car lorsque j'ai mis ce post, je ne pensais vraiment pas à mal, ni à te blesser. Donc j'aurai vraiment, vraiment pas compris.

N'est-ce pas étonnant de ma part de vouloir continuer à tenir le fil dans ma main? XD (nan là ça fait crarie, mais c'est parce que je viens de me rendre compte, qu'effectivement, c'est ce que je faisais)

Bon alors euh je crois qu'il y autant de non-dits de ton côté que du mien. Et qu'il serait peut-être bon d'en parler.

Autrement, mwa j'aime bien quand tu radotes lol Pis pour mwa c'est pas vraiment radoter vu que j'étais pas là. Je ne te demande pas de changer ça. D'ailleurs je ne te demande même pas de changer. Enfin faudrait qu'on en parle en "pévé" :D et pas sur msn.

Mamz'elle CléClé

j'avais écris un truc long. C'était long et c'était bien, ça m'avait retourné l'estomac, c'était un post pour clebulle qui s'était mué en mail pour toi... Il était sec et méchant, il tentait de faire du mal, et quand je fais du mal je le fais en privé, quand même.

Mais je renonce, parce que je me refuse, cette fois, à rentrer là dedans, si, par cette chanson, tu veux savoir ce qu'il y a encore de non dits entre nous c'est que le fil n'est peut être pas rompu... finalement

Il y a des non dits partout, autour de moi mais pas seulement. Je sème des petits cailloux, comme le petit poucet, mais trop difficiles à saisir, si proches soient ils, personne n'a le pouvoir de lire dans mes pensés ce que moi même je me refuse à formuler. Il en est de toi comme du reste... Je radote à côté... " j'ai peur de l'orage et du feu, j'ai donné mon sang, mes enfants ceci mes enfants cela..." pendant que je dis ça je dis pas autre chose, je sais. jm'en fous, je sais pas faire autrement et j'en aie même pas envie.