• 11h12 : subway ?

    J'en suis à trente pages

    Une quinzaine de tecktonikeur à Bastille... ça fait peur...

    Un coca et un mojito, "c'est cher ici?"

    On était pas à Nation là ?

    Putain c'est la crise, on a plus de machine à laver et en plus, ces connards de TF1, ils ont changé Julie lescaut de commissariat...  


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  •      Le soir du 21 avril, la france est secouée dans ses méninges : le candidat Jean Marie Le Pen devance le candidat Lionel Jospin et tous les autres leaders de la gauche, verte, rouge ou rose. Jacques Chirac arrive en tête mais l'extrème droite est présente au second tour de l'éléction présidentielle. Entre les deux tours, la jeunesse de France déserte les collèges et les lycées, descend dans la rue et manifeste, sous l'oeuil penaud des adultes défaits. Les ministres, les prefets, quelques responsables d'établissements et parents aussi, craignent les incidents, la provocation et les heurts possibles avec les supporters du Front national... Malgré cela, les défilés se multiplient, et nul ne songe à empêcher la jeunesse de faire sa leçon aux plus grands.

         Claude Allègre, un temps ministre de l'éducation, et beaucoup d'autres avec lui rêvaient de réécrire une phrase de morale en haut du tableau avant de commencer le premier cour du matin; mais, dans la République en danger, la moral désormais, n'est plus enseignée par les professeurs mais criée sur la voie publique par une jeunesse révulsée.

    [...]

         Dans l'instant de la crise, les professionneles n'ont d'autres ressources que de contenir l'enfant, parfois violemment, en se tenant au plus près de son corps en rage, en maintenant les poignets fermement, et en évitant les coups de pieds le temps que s'épuise "l'animal". Alors, dans le tout contre d'un corps à corps, qui à la fois s'attire et se rejette, transpirent l'amour et la haine jusqu'à ce que l'une et l'autre s'épuisent et que l'étreinte se dessere doucement. Muet, vidé, les membres rompus, le coeur en chamade et les tripes retournées, l'éducateur se détache et de rend alors disponible pour d'autres, tandis que l'enfant, revenu à moins de violence à force de contenance, boude. pas pour longtemps ! La vie n'aime pas le vide et l'être déteste la transparence. L'enfant s'approche du groupe et des autres avec ce rien de retenue qui habite un bref instant l'être qui sait avoir mal fait. Mine de rien, sans même regarder l'enfant, l'éducateur prononce alors les quelques mots qui permettent d'être à nouveau dans une démarche d'apprivoisement.

         Parfois, l'enfant, porté et relâché, s'effondre en pleurs. Alors l'éducateur développe une autre contenance, enveloppante, affectueuse, rassurante. Il cajole, essuie les larmes, recueille des paroles de souffrance. Et les petits diables, qui, tout à l'heure, montaient les escaliers comme à l'assaut des forteresses vides, s'endorment le soir avec un pouce dans la bouche et un doudou lové contre leurs joues. Des petits diables pas plus hauts que trois pommes, tout petits dans leur corps et déjà trop grands dans leur tête marquée à l'intèrieur des cicatrices du désamour, des déchirures ou des violences parentales et des injustices liées aux attitudes d'exclusion. 

    [...]

         Fragilité de la juste distance sans cesse à reconstruire, qui fait les professionnalisme de l'éducateur sachant qu'"établir" une distance" ne veut pas dire "perdre de vue". [...]
    Car rien n'est perdu et tout redevient possible dès lors que l'adulte renonce à maintenir l'enfant dans la dette à son égard et installe le lien dans la dimension du don. Bien qu'il soit né avant l'enfant, et parce qu'il est là avant lui, l'antèriorité de l'adulte ne fonde pas pour autant son pouvoir mais signifie son devoir à l'égard des nouvelles générations, d'une façon impérative parce que véritablement éthique.

     

    Je sais c'est long... mais c'est bien hein ?


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  • C'est scandaleux, je m'excuse mais c'est injuste. Je suis malade, j'ai pas assez dormi cette nuit, j'ai travaillé cette apres midi, j'ai le nez bouché une tête à faire peur. Je suis abandonnée dans cette grande chambre, même par mon chauffage. Alors normalement, dans ces cas là, la seule solution c'est ma couette, comme le reste du crew (réduit le crew quand même...) j'aurais du éteindre la lumière avant dix heures et dormir comme un ange... Et bah non, moi j'ai les yeux grands ouverts, le cerveau à mille à l'heure et toujours une tête à faire peur...

    Avant, je voulais bien, mais là, je vois pas pourquoi le marchand de sable serait jaloux. c'est bon ça y est je ne reaime que toi,
    tu peux revenir me jeter du sable et me laisser dormir...    allé...    ste plaît ?


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  • " J'avais cessé d'me protéger
    Depuis le cœur jusqu'à la chair "

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  • Hier soir, pâtes et steack (beaucoup) trop cuits, atelier travaux manuels, faut bien occuper les garçons à cet âge là...

    "- Hé, dans notre ferme on aura pas ce truc hein

     - Ho bah pourquoi ? C'est bien, c'est marrant, qu'est ce qu'on fera, alors on peut pas regarder la télé, on peut pas acheter des trucs, si on peut même pas faire du scrapbooking, moi j'habiterais chez les voisins et j'aurais un kit de scrapbooking na ! "

      (Je tiens à préciser que j'étais trés fière de cette blague)


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