• Témoin du haut de mes vingt ans, j'comprenais pas naturellement,
    La terre, le ciel et puis les vents, et les amis qui foutaient l'camp...
    Dans ce monde si surprenant !

    [...]

    J'fais pas c'que j'peux, j'ai tout mon temps, j'vaux pas un clou, j'veux rien, néant
    Les « Peut mieux faire », c'est agaçant si j'l'avais fait ce s'rait sûr'ment...
    Sûrement bien plus méchant !


    [...]   

    4-3-2-1-zéro ! la vie, 1-2-3-4 et c'est parti
    L'horizon, le vent, les amis, il ne m'en faut pas plus aussi...
    Il ne m'en faut pas moins pourtant !
    [...]

    Et je sais bien qu'c'est immoral même quand ça paraît immonde
    Je pleure pas, j'ai même pas mal, je panique pas une seconde

    [...]


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  • Monsieur le président
    Je vous fais une bafouille
    Que vous lirez sûrement
    Si vous avez des couilles
    Je viens de recevoir
    Un coup d'fil de mes vieux
    Pour m'prévenir qu'les gemdarmes
    S'étaient pointés chez eux
    J'ose pas imaginer
    C'que leur a dit mon père
    Lui, les flics, les curés
    Et pis les militaires
    Les a vraiment dans l'nez
    P't-être encore plus que moi
    Dès qu'il peut en bouffer
    L'vieil anar' y s'gêne pas
    L'vieil anar' y s'gêne pas

    Alors y parait qu'on m'cherche
    Qu'la France a besoin d'moi
    C'est con, j'suis en Ardèche
    Y fait beau, tu crois pas
    J'suis là avec des potes
    Des écolos marrants
    On a une vieille bicoque
    On la retappe tranquillement
    On fait pousser des chèvres
    On fabrique des bijoux
    On peut pas dire qu'on s'crève
    L'travail, c'est pas pour nous
    On a des plantations
    Pas énormes, trois hectares
    D'une herbe qui rend moins con
    Non, c'est pas du ricard
    Non, c'est pas du ricard

    Monsieur le président
    Je suis un déserteur
    De ton armée de glands
    De ton troupeau d'branleurs
    Ils auront pas ma peau
    Toucheront pas à mes cheveux
    J'saluerai pas l'drapeau
    J'marcherai pas comme les bœufs
    J'irai pas en Allemagne
    Faire le con pendant douze mois
    Dans une caserne infame
    Avec des plus cons qu'moi
    J'aime pas recevoir des ordres
    J'aime pas me lever tôt
    J'aime pas étrangler le borgne
    Plus souvent qu'il ne faut
    Plus souvent qu'il ne faut

    Puis surtout c'qui m'déplait
    C'est que j'aime pas la guerre
    Et qui c'est qui la fait
    Ben c'est les militaires
    Ils sont nuls, ils sont moches
    Et pis ils sont teigneux
    Maintenant j'vais t'dire pourquoi
    J'veux jamais être comme eux
    Quand les Russes, les Ricains
    Feront péter la planete
    Moi, j'aurais l'air malin
    Avec ma bicyclette
    Mon pantalon trop court
    Mon fusil, mon calot
    Ma ration d'topinambour
    Et ma ligne Maginot
    Et ma ligne Maginot

    Alors me gonfle pas
    Ni moi, ni tous mes potes
    Je serai jamais soldat
    J'aime pas les bruits de bottes
    T'as plus qu'a pas t'en faire
    Et construire tranquilos
    Tes centrales nucléaire
    Tes sous-marins craignos
    Mais va pas t'imaginer
    Monsieur le président
    Que j'suis manipulé
    Par les rouges ou les blancs
    Je n'suis qu'un militant
    Du parti des oiseaux
    Des baleines, des enfants
    De la terre et de l'eau
    De la terre et de l'eau

    Monsieur le président
    Pour finir ma bafouille
    J'voulais t'dire simplement
    Ce soir on fait des nouilles
    A la ferme c'est l'panard
    Si tu veux, viens bouffer
    On fumera un pétard
    Et on pourra causer
    On fumera un pétard
    Et on pourra causer

    Moi bientôt, j'aurais un meilleur ami deserteur, j'irais manger des pâtes et des légumes, par contre je trairais pas les vaches, je viens juste me reposer, rire, et faire prendre l'air à mes enfants. Pas trop loin la ferme hein...


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  • On fait aller, on s' laisse tenter,
    on s' fait couler les 100 paliers,
    on s' r'met d'dans et comme une conne,
    ça occupe les temps, les neurones
    puisque le monde dans notre dos
    continue de tourner ce salop
    pendant qu'on crève de trop d' mémoire,
    pendant qu' la fièvre nous cloue dans l' noir

    {Refrain:}
    Qu'importe l'endroit, j'suis toujours à l'envers
    qu'importe mes choix, j'fais toujours le contraire
    ça fait mal, tellement mal,
    plus mal toujours,
    quand on s'empale sur son amour

    je fais aller, je fais courir
    de fausses idées, un faux sourire
    j'ai des problèmes d'apesanteur,
    je sens qu'le ciel écrase mon coeur
    alors comme ça les bras des autres
    accaparent tellement moins les nôtres
    mais on est plus seuls que jamais,
    contre un corps nouveau
    c'est secret, c'est secret

    {au Refrain}

    mon dieu c'est fou c' que j' peux l'aimer
    et après tout qu'est ce que j'en sais
    je vis très bien sa solitude
    mais quand il vient,
    je me dénude!
    mais c'est pareil, toujours pareil
    on s' promet pas monts et merveilles
    c'est mieux que rien,c'est pire que tout,
    mais au matin y'a plus de nous,
    plus de nous
    plus de nous
    plus de nous
    plus de nous


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  •  Je suis venu vous voir avant de partir, y avait personne ça vaut mieux comme ça, je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que j'vous abandonne même si, encore une fois, je vous laisse le pire : les larmes qu'on verse sur la mort d'un homme.
    Adieu mes amis, je m'srais bien battu encore, adieu mes amours , priez pour moi...
    Toi que j'aime, que j'ai aimé, compagnon d'un jour ou d'une année, déjà tu sais que dans mon cœur même moisi, flottent encore violence et tendresse ... mon existence ne tient pas qu'a ma graisse, je suis esprit avant dêtre un corps , je suis mort mais rien n'est fini, il reste ma voix et bien peu d'écrits.
    J'avais surtout une grande gueule pour chanter des chansons d'amour pour Paris, sur la ptite scène du Tourtour...
    Mes amis, ne pleurez pas, le combat continue sans moi, tant que quelqu'un écoutera ma voix je serai vivant dans votre monde a la con !

    Avec du sang plein les orbites, et même du plastique sur la bite je vais sûrement être recalé a l'examen du grand sage mais j'en profiterai quand même pour lui dire ce que j'en pense de l'existence, cette engeance, et s'il ne voit pas que je suis un ange alors qu'il change de boulot... et s'il veut, moi je prend sa place : y aura des filles et de la Ganja, des passions sans limites, nous nous battrons des ailes et nous volerons bourrés, nous mangerons des pommes envenimées et nous cracherons le mal comme un pépin, nous serons sincères comme jamais et nous serons beaux pour ça ...

    Je suis venu vous voir avant de partir, y avait personne ça vaut mieux comme ça, je savais pas trop quoi vous dire, croyez pas que j'vous abandonne même si, encore une fois, je vous laisse le pire, je vous laisse le pire... Les larmes qu'on verse surla mort d'un homme, Adieu mes amis priez pour moi....


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  •  

    free music

     

    L'avantage quand on reçoit ce genre de message après ce genre de week end, c'est que pour un (court) moment, étant dans un état assez lamentable, en matière de pathétisme on a à peu près tous les droits... Donc autant en profiter, je vous copie une chanson... ^^

    et je met même les paroles parce que vraiment là je fais fort, et oui que voulez vous, c'est l'experience. !

    Danse prend ma main danse dans mes pas
    Et donne moi le la !
    Lance mais pourquoi tu te lance pas dans le sens de mes pas
    Toi qui voulais tout de moi

    Alors va voir ailleurs
    et ne viens surtout pas bousculer mon cœur
    Même si sans toi je pleure
    Hum va voir ailleurs

    Tu trouvera peut être l'homme ou l'âme sœur
    Qui comblera tes heures

    Dors oui prend ma main dors
    Contre moi et donne moi ton corps
    Sorts mais non ce n'est pas mon sort
    De t'avoir dans mes bras
    Sans que tu veuilles de moi


    Refrain

    La nuit était blanche à tes cotés
    Pendant que toi profondément tu dormais
    Privé de sexe et d'affection
    Je sens monter en moi la pression
    Mes nuits étaient blanches à tes cotés
    Pendant que toi profondément tu dormais
    Privé de sexe hum....j'ai même du faire une dépression

    Refrain

    Même si mes nuits étaient blanches à tes cotés
    J'ai continué à rêver
    Blême d'avoir tes hanches sous mes yeux
    Balancer j'ai jamais perdu pieds
    Même si mes nuits étaient blanches à tes cotes
    J'ai continué à rêver
    Blême d'avoir tes hanches sous mes yeux
    Balancer j'ai jamais perdu pieds


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