(je suis dégoutée, j'ai fait une fausse manip' tout mon texte d'avant a été effacé v_v)

Cet article a pour titre relecture, relecture du blogg, relecture de notre histoire... 

Regarde ce qu'on est devenue : on s'insupporte. T'sais nous, on aimait les confidences nocturnes, les arlequins, les chaussettes à rayures colorées, les couleurs, se voir juste parce qu'on avait envie. J'aimais entendre ton rire communicatif, t'entendre râler pour tout tout le temps. Et puis maintenant ? 

Ne me dis pas que tu utilises nos couleurs, nous savons toutes deux que c'est faux. Tu utilises les tiennes sous couvert des nôtres. 

J'ai le cœur à l'envers, c'est comme si je me retrouvais sur les pieds après avoir passé trop de temps en équilibre sur les mains. Ce qui était au fond se retrouve au dessus. Et ce qui est au-dessus, c'est twa. Tu croulais sous ma rancune et tu es maintenant assise dessus. Je n'ai aucune envie de dire ça, je n'ai pas envie qu'on croit que chui un cœur mou, j'ai pas envie qu'on croit que n'importe qui peut me faire dire ça, mais tu me manques maintenant. Alors comment réparer le mal qui ronge ce lien ? 

Je sais que chui pas facile à vivre, pas facile à suivre, pas facile à écorcher. J'ai laissé tomber notre lien précieux, je ne l'ai pas entretenu parce qu'à quoi bon ? Tu n'avais pas l'air de comprendre que cet arc-en-ciel tirait un peu la gueule. T'as essayé de comprendre ces choses que je ne disais pas, et tu t'es trompée sur l'interprétation mais à qui la faute ? Twa et mwa somme pareilles sur ce point, nous ne sommes pas des wonderwoman (avec des costumes supersexy !!!), nous sommes deux mamz'elles qui ont besoin qu'on leur dise les choses pour les comprendre, phrases grammaticalement simples, mots simples, idées simples. Faut pas chercher à se compliquer la vie et à jouer à « jte comprends trop bien même quand tu dis rien » on n'avancera pas comme ça. 

 Aujourd'hui, je m'en fous de verser dans le pathétique, dans le mélodrame, dans le coulis de sentiments mielleux, je me sens invincible parce que j'ai enfin ouvert les doigts, et que, quoiqu'on dise, être pathétique ça fait du bien parfois.