• Il est tard, j'ai largement rentabilisé ma soirée... en l'espace de quelques heures j'ai vu douze personnes. J'ai dormi à peine 5h la nuit dernière et je tarde quand même à regagner mon lit...

    mais que reste t'il à dire...  


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  • Toulouse :

    1h20 en avion

    5h07 en train

    6h35 en voiture 

     

    Mais si mais si je suis ravie, moi j'aurais un pied a terre sans le sud ouest et je reviendrais vous narguer parce que je serais bronzée et vous pas.

     

    Mamz'elle Bulle


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  • C'est pas que je n'ai plus rien à dire, au contraire, c'est que je trouve plus trop les mots pour le dire, parce qu'écrire seule ici, c'est vachement dur mine de rien, et que, presque tous les jours, je vais voir bêtement si un nouveau post n'aurait pas poussé par magie...

    Depuis le week end en lorraine, il s'en est passé des choses, des nains au top et futurs choristes... un week end famille en bretagne, paques au soleil n'est ce pas ? Une semaine à Sete (la ville de brassens) avec Ninouille et Buisson, presque parfaite hormis quelques légers contretemps sur la fin mea culpa.

    Et puis, sans tomber dans le militantisme éffréné parce que j'en suis bien loin actuellement, dans deux jours c'est les présidentielles (ça ne vous avait pas échappé j'en suis sûre), et même si je suis sûre de ce en quoi je crois et ce que je veux, là, évidemment, quand c'est (même un tout petit peu) sur moi que ça repose, ça m'angoisse... alors je ne suis plus sûre de rien, et je veux surtout pas me décider sur le chemin dimanche matin, j'aurais voulu être plus que sûre de moi pour ma première élection...


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  •  

    << - La grand mère elle est dans les vapes aujourd'hui,
    - Oui, j'ai pas toute ma tête depuis ce matin, le décès de Marthe... tout ça... à la sortie de la messe, Mme machin m'a pris le bras et elle m'a dit comme ça " c'est une répétition pour nous tout ça..." >>


    Les vieilles qui s'ennuient dans les minis villages de Lorraine sont priées de pas raconter n'importe quoi à ma grand mère


    Merci

    [ Après, il me faut des trésors d'immagination, des heures de scrabble et de crêpes pour la faire sourire... ]

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  • Fidel Castro, Cuba, novembre 1973

    «La sonnerie du téléphone retentit à 6h 20 du matin à la résidence du Président Allende () pour l'avertir qu'un coup d'État était déclenché. Il alerta ses gardes du corps et décida de se rendre au Palais présidentiel de la Moneda pour défendre, à son poste, le gouvernement de l'Unité populaire. Le président et son escorte, composée de 23 gardes du corps armés de fusils automatiques, de deux mitrailleuses de 30 mm et de 3 bazookas, arrivèrent au palais à bord de quatre voitures à 7h 30 du matin.

    «Jamais un fusil ne fut empoigné par des mains si héroïques d'un président constitutionnel légitime de son peuple. Si chaque travailleur et chaque paysan avait tenu un fusil comme celui-ci dans ses mains, il n'y aurait pas eu de coup fasciste», dira Fidel Castro.(Photo Archives)

    Fusil en main, le président pénétra par l'entrée principale du palais. La Moneda était, comme toujours, gardée par des carabiniers.

    Une fois à l'intérieur, Allende réunit sa suite pour l'informer de la gravité de la situation et de sa résolution de se battre jusqu'à la mort pour défendre le gouvernement constitutionnel et légal du Chili contre le coup d'État fasciste. Il analysa toutes les possibilités et prit les premières dispositions concernant la défense de La Moneda.

    Allende, en une heure, s'adressa trois fois au peuple par la voie des ondes, proclamant sa résolution de se défendre jusqu'au bout.

    A 8h 15, un porte-parole de la junte fasciste proposa au président de se rendre, de renoncer à son poste en lui promettant un avion pour quitter le pays avec sa famille et ses collaborateurs. Le président refusa en disant que les «généraux félons ne savent pas ce que c'est qu'être un homme d'honneur ».

    Vers 9h 15, on se mit à tirer sur le palais présidentiel. Des unités d'infanterie, près de deux cents hommes au total, se lancèrent à l'attaque par les rues attenantes à la place de la Constitution. Une quarantaine d'hommes, au maximum, défendaient La Moneda. S. Allende ordonna de riposter et fit partir le premier coup de feu lui-même. L'infanterie recula, subissant de nombreuses pertes.

    Les fascistes engagèrent alors les tanks dans le combat. Plusieurs d'entre eux apparurent place de la Constitution. Plusieurs canons en position place de la Constitution ouvrirent également le feu sur le palais. S. Allende dirigeait personnellement la défense, passant d'une position à l'autre. L'âpre bataille dura près d'une heure. Les fascistes ne réussirent pas à avancer d'un seul pouce.[]

    A bout de munitions

    L'attaque aérienne commença vers 12 heures. Les premières roquettes explosèrent dans le palais. Les attaques se succédaient, le palais était secoué par les explosions. Une âcre fumée envahissait tout.

    La bataille durait depuis presque trois heures. Les défenseurs étaient à bout de munitions. Le président ordonna alors d'enfoncer la porte du dépôt d'armes de la garnison des carabiniers. Les armes ayant été distribuées, Allende ordonna à tous d'occuper leurs postes et, s'armant lui-même, dit: «Ainsi s'écrit la première page de cette histoire! Mon peuple et l'Amérique écriront le reste!»

    Entre-temps, les fascistes avaient réussi à s'emparer du rez-de-chaussée, mais les défenseurs, retranchés au premier, continuaient à repousser leurs attaques. Vers 14h seulement, les assaillants réussirent à pénétrer au premier. Salvador Allende se barricada avec plusieurs camarades dans la Salle rouge. Il fut atteint d'une balle au ventre en essayant de barrer l'entrée aux fascistes. S'appuyant sur une chaise, il continua à tirer sur les assaillants. Une deuxième balle le frappa à la poitrine et il s'effondra. On s'acharna sur son cadavre, le criblant de balles.

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