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Par Clebulle le 17 Juin 2007 à 23:31
En l'entendant en live, et après avoir formulé ce que je me disais depuis quelques jours en silence, je réalise que c'est exactement ça...
Toi t'as perdu ma flamme
Ma flamme qu'était pour toi
J'ai besoin de t'oublier
Ne pas te reconnaître
Partout où je vais
J'ai besoin de renaître
J'ai besoin de vivre
De vivre devant moi
Ceux qui m'aiment me suivent
Je sais toi tu restes là
J'ai besoin d'aimer
Je ne sais rien faire d'autre
J'ai besoin d'aimer
Et c'est pas ta faute
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Par Clebulle le 10 Juin 2007 à 11:19
Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
Madame, hier encore elle était si petite
Et ses premiers tourments sont vos premières rides
Madame, et vos premiers soucis
Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre
Vous avez oublié les choses qui la troublent
Madame, et vous troublaient aussi
On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle
Pour un individu presque aussi jeune qu'elle
Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
Madame, vous aviez embelli
Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe
Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes
Madame, le printemps vous oublie
Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
De plaisir et d'amour ils se rendent coupables
Madame, au creux du même lit
Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence
Aussi peu de regrets et tant d'insouciance
Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence
Madame, pour leurs tendres délits
Jusqu'au jour où peut-être à la première larme
A la première peine d'amour et de femme
Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame
Madame, pour qu'elle vous sourie... .
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Par Clebulle le 4 Juin 2007 à 16:41
Je jouerais du même harmonica,
Je verrais le même arbre là-bas
Serais-je heureux sans toi,
Pourquoi pas
Mais rien que d'y penser ça me glace
A chaque fois...
Si je t'avais pas...
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Par Clebulle le 3 Juin 2007 à 17:18Je ne confierai pas ma peine
J'ai mes deux yeux pour pleurer
Un ami pourtant m'appelle
Il me dit tu peux parler
J'ai perdu mon innocence
L'envie de tout partager
Maintenant qu'il y a souffrance
C'est elle que je veux garder
Je ne confierai pas ma peine
J'ai mes deux yeux pour pleurer
La semaine et le week end
Les rivières ont débordées
J'ai mes raisons,mes désirs
C'est ma joie pour regarder
En face mon avenir
Qui saura me consoler ?
Je ne confierai pas ma peine
J'ai mes deux yeux pour pleurer
Les sillons de mon rimel
Et mon visage mouillé
Me voilà face à moi même
Mes angoisses et mes regrets
Me voilà seule et certaine
De l'avoir à mes cotés
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Par Clebulle le 19 Mai 2007 à 11:44
Pardon Madjid c'était un peu ma faute, la faute à cette France qui fit leur ignorance, pardon Madjid c'est le bruit c'est l'odeur c'est le blond c'est le beurre et c'est leur différence, ils t'ont montré du doigt ils t'ont parlé un peu pour te dire que chez toi ce n'était pas chez eux.
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Mais les hommes sont ainsi et leurs femmes trop souvent ont le même raccourci qui finit dans le sang.
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Pardon mon frère je n'ai pas su leur dire ils n'ont rien compris la haine a fait le reste pardon mon frère la mémoire sélective mélange les histoires sans oublier la peste
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On choisit la colère on oublie la raison, pour un bouc émissaire, soixante million de cons, c'est le tout national qui se trompe d'humeur, l'égalité a mal la fraternité a peur.
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Pardon Madjid n'essaie plus de comprendre et si tu prend les armes, évite de répandre leur sang nauséabond qui polluerait la terre et changerait pour de bon notre vie en enfer.
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Mes amis ça n'a rien d'une sinécure et c'est la guerre par un beau matin, le jour où on te jette à la figure « les autres non mais toi on t'aime bien »
Comment voulez vous que je garde un sourire quand en chacun de nous elle sommeille cette bête immonde qui ose leurs dire « les autres non mais toi c'est pas pareil »
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Pardon mon frère j'imagine souvent cette histoire à l'envers sur un air amusant, aux portes du désert tous ces blancs immigrants dis Madjid hé tes frères seraient plus accueillant,
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Imaginez nos frères seraient plus accueillant...
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