• En l'entendant en live, et après avoir formulé ce que je me disais depuis quelques jours en silence, je réalise que c'est exactement ça...

         Toi t'as perdu ma flamme
        Ma flamme qu'était pour toi

        J'ai besoin de t'oublier
        Ne pas te reconnaître
        Partout où je vais
        J'ai besoin de renaître

                J'ai besoin de vivre
                De vivre devant moi

                Ceux qui m'aiment me suivent
                Je sais toi tu restes là
                J'ai besoin d'aimer
                Je ne sais rien faire d'autre
                J'ai besoin d'aimer
                Et c'est pas ta faute 


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  •  

    Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite
    Madame, hier encore elle était si petite

    Et ses premiers tourments sont vos premières rides
    Madame, et vos premiers soucis

    Chacun de ses vingt ans pour vous a compté double
    Vous connaissiez déjà tout ce qu'elle découvre
    Vous avez oublié les choses qui la troublent

    Madame, et vous troublaient aussi

    On la trouvait jolie et voici qu'elle est belle
    Pour un individu presque aussi jeune qu'elle
    Un garçon qui ressemble à celui pour lequel
    Madame, vous aviez embelli

    Ils se font un jardin d'un coin de mauvaise herbe
    Nouant la fleur de l'âge en un bouquet superbe
    Il y a bien longtemps qu'on vous a mise en gerbes
    Madame, le printemps vous oublie

    Chaque nuit qui vous semble à chaque nuit semblable
    Pendant que vous rêvez vos rêves raisonnables
    De plaisir et d'amour ils se rendent coupables
    Madame, au creux du même lit

    Mais coupables jamais n'ont eu tant d'innocence
    Aussi peu de regrets et tant d'insouciance
    Qu'ils ne demandent même pas votre indulgence
    Madame, pour leurs tendres délits

    Jusqu'au jour où peut-être à la première larme
    A la première peine d'amour et de femme
    Il ne tiendra qu'à vous de sourire Madame
    Madame, pour qu'elle vous sourie...
    .


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  • Je jouerais du même harmonica,

    Je verrais le même arbre là-bas

    Serais-je heureux sans toi, 

    Pourquoi pas 

    Mais rien que d'y penser ça me glace

    A chaque fois...

    Si je t'avais pas... 


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  • Je ne confierai pas ma peine
    J'ai mes deux yeux pour pleurer
    Un ami pourtant m'appelle
    Il me dit tu peux parler

    J'ai perdu mon innocence
    L'envie de tout partager
    Maintenant qu'il y a souffrance
    C'est elle que je veux garder


    Je ne confierai pas ma peine
    J'ai mes deux yeux pour pleurer
    La semaine et le week end
    Les rivières ont débordées

    J'ai mes raisons,mes désirs
    C'est ma joie pour regarder
    En face mon avenir
    Qui saura me consoler ?

    Je ne confierai pas ma peine
    J'ai mes deux yeux pour pleurer
    Les sillons de mon rimel
    Et mon visage mouillé


    Me voilà face à moi même
    Mes angoisses et mes regrets
    Me voilà seule et certaine
    De l'avoir à mes cotés

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  • Pardon Madjid c'était un peu ma faute, la faute à cette France qui fit leur ignorance, pardon Madjid c'est le bruit c'est l'odeur c'est le blond c'est le beurre et c'est leur différence, ils t'ont montré du doigt ils t'ont parlé un peu pour te dire que chez toi ce n'était pas chez eux.

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    Mais les hommes sont ainsi et leurs femmes trop souvent ont le même raccourci qui finit dans le sang.

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    Pardon mon frère je n'ai pas su leur dire ils n'ont rien compris la haine a fait le reste pardon mon frère la mémoire sélective mélange les histoires sans oublier la peste

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    On choisit la colère on oublie la raison, pour un bouc émissaire, soixante million de cons, c'est le tout national qui se trompe d'humeur, l'égalité a mal la fraternité a peur.

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    Pardon Madjid n'essaie plus de comprendre et si tu prend les armes, évite de répandre leur sang nauséabond qui polluerait la terre et changerait pour de bon notre vie en enfer.

    <o:p> </o:p>

    Mes amis ça n'a rien d'une sinécure et c'est la guerre par un beau matin, le jour où on te jette à la figure « les autres non mais toi on t'aime bien »

    Comment voulez vous que je garde un sourire quand en chacun de nous elle sommeille cette bête immonde qui ose leurs dire « les autres non mais toi c'est pas pareil »

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    Pardon mon frère j'imagine souvent cette histoire à l'envers sur un air amusant, aux portes du désert tous ces blancs immigrants dis Madjid hé tes frères seraient plus accueillant,

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    Imaginez nos frères seraient plus accueillant...


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