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Par Clebulle le 29 Avril 2007 à 15:55
Les journalistes font des modes, la violence à l'école existait déjà
De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts
Les coups de batte dans les pare-brise des tires des instituteurs
Embrouilles à coups de cutter
Mais en parler au journal tous les soirs ça devient banal
Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale
Et si petit frère veut faire parler de lui
Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie
Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
Ces journalistes ont faits des états
Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant
Juste surexposé à la pub, aux actes violents
Pour les grands, le gosses est le meilleur citron
La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation
Et pour être sûr qu'il s'en procure
Petit frère s'assure, flingue à la ceinture
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Par Clebulle le 27 Avril 2007 à 09:20
Nous aurons du pain,
Doré comme les filles
Sous les soleils d'or.
Nous aurons du vin,
De celui qui pétille
Même quand il dort.
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et, le plus souvent,
Lundi sera dimanche.
Mais notre âge alors
Sera l'âge d'or.
Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin.
Nous aurons des fruits,
Les mêmes qu'on grappille
Dans le champ voisin.
Nous aurons, bien sûr,
Dedans nos maisons blêmes,
Tous les becs d'azur
Qui là-haut se promènent.
Mais notre âge alors,
Sera l'âge d'or.
Nous aurons la mer
A deux pas de l'étoile.
Les jours de grand vent,
Nous aurons l'hiver
Avec une cigale
Dans ses cheveux blancs.
Nous aurons l'amour
Dedans tous nos problèmes
Et tous les discours
Finiront par "je t'aime"
Vienne, vienne alors,
Vienne l'âge d'or.Léo Férré - L'âge d'or (repris ici par la compagnie Jolie môme)
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Par Clebulle le 24 Avril 2007 à 20:38
Des couleurs, des couleurs,
les couleurs de l'hiver, les couleurs de l'été,
des couleurs des couleurs,
du bonheur, du bonheur,
dans les arbres dans les prés,
des couleurs des couleurs,
des couleurs pour s'aimerSur le bout de tes baisers sont posés des hirondelles
qui annoncent le printemps, la saison sera belle
j'ai trouvé sur ton nez, un ptit air de famille,
sur le bout de ton menton, une miette de gourmandise,
dans le creux de ta main le reste de la friandise
j'ai trouvé ce matin ton sourire plein de malice
J'ai trouvé cette chanson pour que tu te souvienne
j'ai trouvé cette chanson pour que tu te rapelle
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Par Clebulle le 22 Avril 2007 à 12:02
Bon, j'avoue, j'ai pas trouvé mieux, pas de reflexions désagréables c'est clairement pas le moment...
J'ai été voté, en mode tongues, pas coiffée et pomme dans la bouche "mais laisse moi tranquille, on a le droit de voter avec une pomme..." Dans mon urne y'avait plein de bulletins, mais le mien était dans ma poche...
Tranquille la Mamz'elle Bulle ...
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Par Clebulle le 26 Mars 2007 à 20:56
Elle m'a prêté le DVD du concert des 10 ans des Ogres... j'avais oublié à quel point j'aimais... J'ai (re) découvert pour la enième fois la reprise de Perret "au café du cana l" c'est absolument magnifique, y'a pas de mots...
Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
Moi, mes baisers je les avais perdus
Et je croyais déjà avoir tout embrassé
Mais je ne savais pas que tu étais venue
Et que ta bouche neuve en était tapissée
La chance jusqu'ici ne m'avait pas souri
Sur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoup
Et chaque fois que je tombais dans un carré d'orties
Y avait une guêpe qui me piquait dans le cou
Pourtant ma chance aujourd'hui elle est là
Sous la tonnelle verte de tes cils courbés
Quand tu m'as regardé pour la première fois
Ma vieille liberté s'est mise à tituber
On était seul au monde dans ce bal populeux
Et dans une seule main j'emprisonnais ta taille
Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
Ils ont bien failli gagner le bataille
J'aime le ciel parce qu'il est dans tes yeux
J'aime l'oiseau parce qu'il sait ton nom
J'aime ton rire et tous ces mots curieux
Que tu viens murmurer au col de mon veston
Et je revois tes mains croisées sur ta poitrine
Tes habits jetés sur une chaise au pied du lit
Ton petit cœur faisait des petits bonds de sardine
Quand j'ai posé ma tête contre lui
Dieu, tu remercies Dieu ça c'est de toi
Mais mon amour pour toi est autrement plus fort
Est-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toi
Pendant toute une nuit sans toucher à ton corps
Chez la jolie Rosette au café du canal
Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
Ici on peut apporter ses baisers
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