• Les journalistes font des modes, la violence à l'école existait déjà
    De mon temps, les rackets, les bastons, les dégâts
    Les coups de batte dans les pare-brise des tires des instituteurs
    Embrouilles à coups de cutter

    Mais en parler au journal tous les soirs ça devient banal
    Ca s'imprime dans la rétine comme situation normale

    Et si petit frère veut faire parler de lui
    Il réitère ce qu'il a vu avant 8 heures et demie

    Merde, en 80 c'était des états de faits, mais là
    Ces journalistes ont faits des états
    Et je ne crois pas que petit frère soit pire qu'avant
    Juste surexposé à la pub, aux actes violents


    Pour les grands, le gosses est le meilleur citron
    La cible numéro 1, le terrain des produits de consommation
    Et pour être sûr qu'il s'en procure
    Petit frère s'assure, flingue à la ceinture

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  •  

    Nous aurons du pain,
    Doré comme les filles
    Sous les soleils d'or.
    Nous aurons du vin,
    De celui qui pétille
    Même quand il dort.
    Nous aurons du sang
    Dedans nos veines blanches
    Et, le plus souvent,
    Lundi sera dimanche.
    Mais notre âge alors
    Sera l'âge d'or.

    Nous aurons des lits
    Creusés comme des filles
    Dans le sable fin.
    Nous aurons des fruits,
    Les mêmes qu'on grappille
    Dans le champ voisin.
    Nous aurons, bien sûr,
    Dedans nos maisons blêmes,
    Tous les becs d'azur
    Qui là-haut se promènent.
    Mais notre âge alors,
    Sera l'âge d'or.

    Nous aurons la mer
    A deux pas de l'étoile.
    Les jours de grand vent,
    Nous aurons l'hiver
    Avec une cigale
    Dans ses cheveux blancs.
    Nous aurons l'amour
    Dedans tous nos problèmes
    Et tous les discours
    Finiront par "je t'aime"
    Vienne, vienne alors,
    Vienne l'âge d'or.
    Léo Férré - L'âge d'or (repris ici par la compagnie Jolie môme)

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  • Des couleurs, des couleurs,
    les
    couleurs de l'hiver, les couleurs de l'été,
    des
    couleurs des couleurs,
    du bonheur, du bonheur,
    dans les
    arbres dans les prés,
    des
    couleurs des couleurs,
    des
    couleurs pour s'aimer

     

    Sur le bout de tes baisers sont posés des hirondelles
    qui annoncent le printemps, la saison sera belle
    j'ai trouvé sur ton nez, un ptit air de famille,
    sur le bout de ton menton, une miette de gourmandise,
    dans le creux de ta main le reste de la friandise
    j'ai trouvé ce matin ton sourire plein de malice

    J'ai trouvé cette chanson pour que tu te souvienne
    j'ai trouvé cette chanson pour que tu te rapelle

     

     

     


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  • Bon, j'avoue, j'ai pas trouvé mieux, pas de reflexions désagréables c'est clairement pas le moment...

    J'ai été voté, en mode tongues, pas coiffée et pomme dans la bouche "mais laisse moi tranquille, on a le droit de voter avec une pomme..." Dans mon urne y'avait plein de bulletins, mais le mien était dans ma poche...

    Tranquille la Mamz'elle Bulle ...


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  • Elle m'a prêté le DVD du concert des 10 ans des Ogres... j'avais oublié à quel point j'aimais... J'ai (re) découvert pour la enième fois la reprise de Perret "au café du cana l" c'est absolument magnifique, y'a pas de mots...

    Chez la jolie Rosette au café du canal
    Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
    On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
    Ici on peut apporter ses baisers
    Moi, mes baisers je les avais perdus
    Et je croyais déjà avoir tout embrassé
    Mais je ne savais pas que tu étais venue
    Et que ta bouche neuve en était tapissée

    La chance jusqu'ici ne m'avait pas souri
    Sur mon berceau les fées se penchaient pas beaucoup
    Et chaque fois que je tombais dans un carré d'orties
    Y avait une guêpe qui me piquait dans le cou
    Pourtant ma chance aujourd'hui elle est là
    Sous la tonnelle verte de tes cils courbés
    Quand tu m'as regardé pour la première fois
    Ma vieille liberté s'est mise à tituber

    On était seul au monde dans ce bal populeux
    Et dans une seule main j'emprisonnais ta taille
    Tes seins poussaient les plis de ton corsage bleu
    Ils ont bien failli gagner le bataille
    J'aime le ciel parce qu'il est dans tes yeux
    J'aime l'oiseau parce qu'il sait ton nom
    J'aime ton rire et tous ces mots curieux
    Que tu viens murmurer au col de mon veston

    Et je revois tes mains croisées sur ta poitrine
    Tes habits jetés sur une chaise au pied du lit
    Ton petit cœur faisait des petits bonds de sardine
    Quand j'ai posé ma tête contre lui

    Dieu, tu remercies Dieu ça c'est de toi
    Mais mon amour pour toi est autrement plus fort
    Est-ce que Dieu aurait pu dormir auprès de toi
    Pendant toute une nuit sans toucher à ton corps

    Chez la jolie Rosette au café du canal
    Sur le tronc du tilleul qui ombrageait le bal
    On pouvait lire sous deux cœurs entrelacés
    Ici on peut apporter ses baisers


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